Un projet commandé à Patrick Boucheron, historien et Aurélie Charon, productrice et animatrice de radio, collaboration à la réalisation : Alexandre Plank. Commande de Catherine Blondeau, directrice du Grand T à Nantes, avec Hortense Archambault, directrice de la MC93 à Bobigny et Marie-Pia Bureau, directrice de Malraux scène nationale de Chambéry.
L’idée du podcast est de reconstituer dans l’univers sonore, celui de la parole et des voix (une dimension forte du théâtre, bien sûr), cet espace de brassage que nous nous efforçons de faire vivre au quotidien dans nos théâtres d’habitude, et qui nous a tant manqué pendant tous ces mois de fermeture. Un podcast pour dire que nous sommes autre chose que des lieux de production et de consommation. Un podcast qui s’intéresse à l’humain comme un être de relation, immergé dans la culture. Nous avons voulu enregistrer, autour de Patrick Boucheron, une série de situations, disparates dans leur genre, leur forme, leur durée, où se vivent des expériences de croisement des regards et des conditions, où s’entendent des voix diverses, à l’image de celles que nous initions avec obstination dans
nos théâtres quand ils sont ouverts. Une petite collection fragile et éphémère de situations où l’on sort de la guerre et du chacun chez soi, où l’on prend le temps d’écouter avant de disqualifier.
Épisode 1 : Un, deux, trois, soleil… Et tout le monde s’arrête. Comme nous tous, Sami, Clotilde ou Rim ont participé malgré eux à ce drôle de jeu. Pendant neuf épisodes, écoutez-les discuter et questionner avec simplicité et fragilité ce qui nous arrive.
Épisode 2 : Des vieux qui s’inquiètent pour leurs enfants, des jeunes qui cherchent l’équilibre : quand la peur arrive on peut choisir de l’affronter, de prendre la vie comme elle vient… Et pourquoi pas de faire le grand écart (même à 97 ans) !
Épisode 3 : Est-ce qu’on va se réembrasser ? Est-ce qu’on est plus fou ou plus sage qu’avant ? Qu’est-ce que je ferais si j’avais vingt ans ? Hortense se replonge dans une année de questionnements où se croisent art, colère et transmission.
Épisode 4 : Se retrouver en bas de l’immeuble, envier les corps enlacés, apprécier le calme, revoir ses enfants : un clown, des écoliers, un technicien Internet et des pensionnaires d’Ehpad apprivoisent le vide, le manque et les liens qui renaissent.
Épisode 5 : Un, deux, trois, soleil… Et tout le monde s’arrête. Comme nous tous, Sami, Clotilde ou Rim ont participé malgré eux à ce drôle de jeu. Pendant neuf épisodes, écoutez-les discuter et questionner avec simplicité et fragilité ce qui nous arrive.
Épisode 6 : Autour des débris d’un centre commercial ou dans la galerie des objets d’un Ehpad : jeunes et vieux échangent à distance de ce qu’on détruit, ce qu’on reconstruit, ce qu’on veut oublier et des traces qu’on ne veut pas perdre.
Épisode 7 : Sur scène comme dans la vie, Fanny, Mariama ou Omar improvisent, chancèlent, s’éparpillent sans vraiment savoir où ils vont. Ils essaient de se soutenir sans se toucher, de se connaitre plus qu’à moitié et n’hésitent plus à sauter vers l’inconnu.
Épisode 8 : Quel autre argument que la patience ? Ça se plante la mélisse ? C’est quoi le problème du théâtre avec le plaisir ? En quelques questions, Marie-Pia nous emmène de Gamm Vert aux fins fonds de l’univers (en passant par les petits chemins).
Épisode 9 : Même privée de ses moments de liberté, la jeunesse est là, qu’on le veuille ou non : prête à créer une harmonie qui compose avec plus de monde, prête à dégommer le plafond de verre, prête à agir dans une société fatiguée et à saisir ce moment.
Épisode 10 : Quand ce sera fini, on rêve de la première soirée et des première embrassades. De la présence au lieu du présentiel.
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