Antoine Cegarra
Je mène une recherche protéiforme, entre théâtre, danse, performance et écriture. Mon travail invite à explorer d’autres réalités, à renouveler notre attention au vivant, à l’invisible, et aux récits qui peuplent notre mémoire et hantent nos corps.
Mes envies ? Rencontrer les habitant·e·s, glaner des récits qui deviendront la matière de spectacles, inventer des formats qui invitent le public à participer, partager des savoirs et des histoires, mener des ateliers, pratiquer une forme d’art qui n’a de raison d’être que le commun.
Formé à l’école du théâtre national de Chaillot à Paris, au conservatoire d’Orléans et à l’université Paris III-Sorbonne nouvelle, il se rapproche, à partir de 2010, du champ chorégraphique et performatif.
Il mène un travail protéiforme, entre théâtre, performance et écriture. Entre 2006 et 2012 il codirige la compagnie Serres Chaudes, avec la metteuse en scène Coraline Cauchi, et crée plusieurs pièces et performances (Wald, 2008 / Pierre, 2010 / L’Heure Bleue, 2012).
Entre 2012 et 2015, il participe à plusieurs projets chorégraphiques, notamment vec Ivana Müller et Céline Cartillier. Il écrit pour le théâtre (La théorie de l’Hydre, 2015 / Rouge-gorge, 2017) et l’opéra (le livret de La vapeur au-dessus du riz avec la compositrice Alexandra Grimal, 2017) – et est lauréat de plusieurs bourses et résidences d’écriture (Artcena, Beaumarchais-SACD, la Chartreuse-CNES).
En 2017, il fonde Fantôme, structure artistique basée à Strasbourg, où il poursuit ses recherches mêlant spectacle vivant, sciences humaines, littérature et arts visuels. Il s’intéresse particulièrement à la mémoire, à l’Histoire, et aux récits – individuels et collectifs – qui les composent.
Depuis 2018, il mène un cycle de recherche et de créations autour de la notion de hantise, intitulé HANTOLOGIE·S, réunissant des textes, des performances et des pièces (Une Hantologie, 2019 / Cantique Quantique, 2020 / Le renard de l’histoire, 2022).
En 2021, à l’invitation du théâtre Le Maillon à Strasbourg, il conçoit avec Elise Simonet, Leyla Rabih et le collectif britannique Quarantine le projet collaboratif ARK, dans le cadre du programme européen Moving Borders.
En 2022, il crée dans le cadre des Cosmodélies du TJP-CDN de Strasbourg, Voyage d’hiver, une marche en forêt activée par un jeu de cartes autour de nos attentions et relations au vivant. La même année il collabore avec le chorégraphe Rémy Héritier lors du projet in situ L’Usage Du Terrain – Vitry. Il mène aussi régulièrement des ateliers en direction de divers publics avec des structures comme le TNS, le TJP-CDN de Strasbourg, la scène nationale La Filature à Mulhouse, l’Université de Metz-Lorraine, la scène nationale et l’université de Besançon.
Il est actuellement artiste associé au Nouveau Relax-scène conventionnée de Chaumont et à Malraux-scène nationale de Chambéry.
Il aime aussi accompagner d’autres artistes – comme interprète, regard extérieur ou dramaturge – notamment les metteureuses en scène Sylvain Creuzevault, Julien Villa, Pauline Ringeade, Halory Goerger et les chorégraphes Céline Cartillier, Ivana Müller, Bastien Mignot, Damien Briançon.