La vie de marchandise

Suites aux dernières mesures annoncées par le gouvernement, tous les spectacles, événements et séances de cinéma de Malraux scène nationale sont annulés jusqu’au 12 avril inclus. Nous mettons en place un système d’échange pour les spectacles de cette saison (après le 12 avril donc) ou nous vous proposons un remboursement. En savoir +

Un curieux vacarme, mêlant théâtre, musiques actuelles et arts numériques, création de la compagnie Weird Noise, qui nous plonge au cœur d’un dispositif immersif.

Après une première pièce Broken Devices présentée à Malraux au printemps 2018, immersion visuelle et sonore à 360° dans la folie humaine, la compagnie Weird Noise, fondée par le musicien Olivier Valcarcel, continue son expérimentation autour du langage numérique. Cette fois, il s’appuie sur un texte. Et quel texte que La vie de marchandise, de William Pellier ! Il commence ainsi « Moi et ma femme on se tue dans deux semaines ». Vous voilà prévenus, le thème est sombre. Et pourtant. La « fin de partie » de ce couple, malgré l’annonce première, est loin d’être rectiligne. L’humour et la lumière sont présents. Car c’est bien à Beckett que l’on songe en lisant cette pièce du XXIe siècle. Le metteur en scène et l’acteur interprète Stéphane Buisson composent avec lui une forme poétique, où le dispositif vidéo, lumière, son est au premier plan. Immersion totale garantie.