Le Temps et la chambre

16-17

théâtre

JE 01 DÉC 19:30

VE 02 DÉC 20:30

espace malraux

Pour son retour à Chambéry (il a notamment dirigé le Centre dramatique national de Savoie de 1992 à 1996), Alain Françon réunit une troupe d’exception et donne à entendre un auteur contemporain allemand majeur, Botho Strauss. Tout part d’un appartement, depuis la fenêtre duquel deux amis, Julius et Olaf, observent le monde extérieur. Peu à peu, des personnages surviennent et envahissent la chambre dans laquelle ils se trouvent. Dans un texte onirique, à l’atmosphère étrange, l’auteur donne à voir la séparation des êtres, la difficulté de la rencontre. « Entre les humains, ça grince », dira Marie Steuber, la femme venue perturber l’intimité des deux hommes.

[films_malraux title= »vidéo »]JTNDaWZyYW1lJTIwd2lkdGglM0QlMjIzNTUlMjIlMjBoZWlnaHQlM0QlMjIxOTklMjIlMjBzcmMlM0QlMjIlMkYlMkZlbWJlZGZ0di1hLmFrYW1haWhkLm5ldCUyRjIyMjc5ZGRhZTI0ODNhMDliZGRkZjA3NGQ2ZGE1NDcwJTIyJTIwZnJhbWVib3JkZXIlM0QlMjIwJTIyJTIwc2Nyb2xsaW5nJTNEJTIybm8lMjIlMjBhbGxvd2Z1bGxzY3JlZW4lM0UlM0MlMkZpZnJhbWUlM0UlM0NiciUyMCUyRiUzRSUzQ2ElMjBocmVmJTNEJTIyaHR0cCUzQSUyRiUyRmN1bHR1cmVib3guZnJhbmNldHZpbmZvLmZyJTJGc2NlbmVzJTJGdGhlYXRyZSUyRmphY3F1ZXMtd2ViZXItZGFucy1sZS10ZW1wcy1ldC1sYS1jaGFtYnJlLW9ldXZyZS1zaW5ndWxpZXJlLWRlLWJvdGhvLXN0cmF1c3MtMjQ4Mjk1JTIyJTIwdGFyZ2V0JTNEJTIyX2JsYW5rJTIyJTNFJTNDJTJGYSUzRQ==[films_malraux title= »deux temps, deux espaces… »]Dans le Temps et la Chambre deux temps et deux espaces se côtoient : l’espace, à la fois heureux et malheureux, mesquin et aléatoire, du rapport des hommes entraînés dans un mouvement qui les fait se rencontrer et les sépare ; espace auquel le théâtre offre son imprévisibilité. L’autre espace, plus mental, celui qui se construit autour d’une colonne immobile, témoin du monde mais étrangère à lui. Autour d’elle, une sagesse à l’ancienne que mettent en pratique Julius et Olaf, habitants du lieu. Même double valence pour le temps : le temps conventionnel des actions réglées dans les séquences de la deuxième partie où Marie Steuber engage avec des hommes, inconnus ou non, une relation accélérée mais qui suit un ordre chronologique ; ou aussi dans les récits, au temps décousu, de la première partie, souvent tournés vers un passé lointain ou proche ; et un autre temps, celui-ci insaisissable parce qu’il est déjà passé quand on en prend conscience. C’est celui de l’occasion favorable : « ça ne tient qu’à un instant que tout se décide ou pas » ; c’est celui où « Marie a disparu dans la colonne ». Elle ne disparaît pas, elle « a disparu ». Temps hors temps, temps suspendu où peuvent avoir lieu les révélations, temps où les colonnes parlent, temps aussi où l’on s’est rencontré. D’après Michel Corvin, La Lecture innombrable des textes du théâtre contemporain

de Botho Strauss, texte français Michel Vinaver, mise en scène Alain Françon, collaborateur artistique à la mise en scène Nicolas Doutey, dramaturgie David Tuaillon, décor Jacques Gabel, lumières Joël Hourbeigt, costumes Marie La Rocca musique Marie-Jeanne Séréro, son Léonard Françon coiffure, maquillage Pierre Duchemin avec Antoine Mathieu, Charlie Nelson, Gilles Privat, Aurélie Reinhorn, Georgia Scalliet de la Comédie-Française, Renaud Triffault, Dominique Valadié, Jacques Weber, Wladimir Yordanoff et la voix d’Anoux Grinberg coproducteurs Théâtre des nuages de neige (producteur délégué), Théâtre National de Strasbourg, La Colline Théâtre National. Le Théâtre des nuages de neige est soutenu par la Direction générale de la création artistique du Ministère de la Culture et de la communication avec le soutien de l’Ecole de la Comédie de Saint-Etienne/DIESE/Auvergne Rhône-Alpes L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté