Face à la multitude des images de la catastrophe de Fukushima, l’écrivain Michael Ferrier a souhaité redonner toute son importance à un autre sens que la vue : l’ouïe. Pour ausculter la catastrophe, il choisit de décrire son périple vers la zone interdite en retraçant le paysage sonore qui s’est imposé à lui durant son voyage et en essayant de lui rendre toute sa vibration à la fois culturelle, esthétique et politique.