Tiken Jah Fakoly

Concert acoustique

musique

1:40

39 / 20 réduit / 33 carte malraux

VE 24 JAN

20:00

espace malraux

grande salle

Figure majeure du continent africain et du reggae, le chanteur ivoirien Tiken Jah Fakoly s’arrête à Chambéry pour un concert-évènement.
Auréolé de plusieurs disques d’or et de Victoires de la Musique, cet infatigable artiste engagé et militant, prône depuis ses débuts la révolution des consciences et des esprits par l’éducation. Après une tournée mondiale à guichets fermés, il revient pour la première fois de sa carrière avec un album acoustique. Entouré de musiciens jouant des instruments traditionnels d’Afrique de l’Ouest, l’artiste revisite 25 ans de répertoire – dont ses plus grands titres – tout en dévoilant bien sûr quelques inédits. Soirée inoubliable garantie…

Tiken Jah Fakoly voix

Valery Assouan basse
Colin Laroche De Feline guitare
Andra Kouyaté ngoni
Ludovic N’Holle batterie
Adama Bilorou balafon, kora, djembé
Julie Brou, Wendy Engone Akoughey chœur

Julien Bahuau régie générale, direction technique
François-Xavier Vilaverde régie son façade
Ilan Sberro régie son retours
Alexandre Perigaud régie lumière
Thierry Gaulme backline
Gabrielle Sberro merchandising

Tiken Jah Fakoly

Acoustic Tour

 

Figure majeure du continent africain et du reggae, auréolé de plusieurs disques d’or et des Victoires de la Musique, Tiken Jah Fakoly s’impose aujourd’hui comme un artiste majeur et mondialement reconnu.

 

Rassemblant des centaines de milliers de spectateurs lors de ses concerts en Afrique, il est célèbre pour ses prestations scéniques explosives et a joué dans tous les festivals majeurs en France, en Europe et au Canada.

 

En 2024 Tiken Jah Fakoly revient avec un nouvel album et une tournée inédite en acoustique. Entouré de musiciens traditionnels d’Afrique de l’Ouest l’artiste revisite ses 25 ans de répertoire dont ses plus grands hits.

 

 

 

Extrait d’une interview de Tiken Jah Fakoly

magazine Entracte, décembre 2024 – janvier 2025, n°110

 

Entracte : Vous êtes en tournée avec 7 musiciens d’Afrique de l’Ouest. Peut-on parler de concert acoustique ?
Tiken Jah Fakoly : On peut parler de concert acoustique, car notre répertoire, c’est le reggae, mais nous ne voulions pas faire d’acoustique sans le battement du cœur. La batterie dans le reggae, c’est comme le cœur qui bat et nous avons remplacé la batterie par la calebasse que le percussionniste joue à la main ou à la pédale.

 

Que représente cette tournée pour vous dans le contexte international actuel ?

Elle représente des petits meetings, parce qu’entre les morceaux, je parle d’actualité et je donne mon opinion. Le monde va mal, au Yémen, au Congo, au Proche-Orient, en Russie, il y a la guerre un peu partout et sur un plan politique, le monde ne se porte pas mieux. Je suis toujours du côté du peuple, le pouvoir est entre ses mains, en ce qui me concerne, j’observe, je donne mon avis, mais je ne combats pas.

 

Vous jouez et chantez une musique afin d’éveiller les consciences, est-ce qu’en ce sens, il ne reste pas un long chemin à parcourir ?

Le chemin est très long et nos combats servent à améliorer les choses pour les nouvelles générations. Ceux qui ont été présents au plus fort de la lutte contre la ségrégation aux États-Unis, n’étaient plus là lorsque le combat a été remporté. En Afrique du Sud, lorsque l’apartheid a été vaincu, Nelson Mandela était déjà bien fatigué. J’ai connu des moments difficiles, mais si le changement se produit de notre vivant, c’est une très bonne chose, le monde se porte mal et je me battrai pour que ce monde soit meilleur pour mes enfants et mes petits enfants.

 

Le reggae, amène-t-il autant à réfléchir qu’à vos débuts ou avez-vous fait évoluer vos textes ?

Je continue à faire passer les mêmes messages et je pense que le reggae joue un rôle fort, mais j’ai adapté mes textes au regard de l’actualité parce qu’il faut parler aux générations d’aujourd’hui. Toutefois, la tâche est difficile, parce qu’on est tous pris en otage par le téléphone et les réseaux sociaux, du coup, il y a moins de concen­tration. Désormais, les luttes se mènent derrière les écrans alors qu’à l’époque, on se déplaçait de capitale en capitale pour aller participer à une marche ou à une manifestation. C’est dommage dans les luttes d’aujourd’hui, parce qu’à l’époque, les manifestants se comptaient par million et lorsque vous êtes des millions dans les rues, le pouvoir a peur. 

 

Dans la mission qui est la vôtre, celle de vous adresser à tout le monde, d’être dans une forme de bienveillance, de générosité, n’y a-t-il pas une forme de sacrifices liés à vos propres désirs ?
Il y a des sacrifices, absolument. Aujourd’hui, beaucoup d’artistes s’enrichissent en Afrique, parce qu’ils soutiennent tel ou tel parti politique, tel ou tel président. J’ai toujours dit que le reggae est la musique du peuple et dans le respect de mes convictions et de mes opinions, je refuse de rentrer dans ce jeu. Je ne donne pas beaucoup de concerts en Afrique, parce que les organisateurs ne souhaitent pas s’afficher avec moi.

Ce concert est organisé dans le cadre de Ciné Bala, festival des cinémas d’Afrique.

Cette année le festival fête sa dixième édition ! Pour cette édition anniversaire, un riche programme vous attend :

 

Jusqu’à dimanche, les espaces de Malraux et de LA BASE vont vibrer en célébrant l’Afrique avec une belle programmation de films et de documentaires ; des rencontres avec les cinéastes ; des concerts ; des stages de danse et de percussion ; des ateliers de cuisine et de tresses africaines ; des repas aux saveurs de l’Afrique proposés par la cheffe Carole Befolo et les Oiseaux Migrateurs ; des expositions ; un village de créateurs avec des boutiques éphémères ; un espace dédié à la jeunesse et des Ciné Contes proposés par la conteuse et comédienne Bintou Sombié… 

 

 

À ne pas manquer :

18:30

REPAS AUX SAVEURS DE L’AFRIQUE proposé par les Oiseaux Migrateurs

 LA BASE resto / bar

 

20:00

PROJECTION EN AVANT PREMIÈRE DU FILM Les Filles du Nil

Dans un village du sud de l’Égypte, un groupe de jeunes filles coptes se rebelle en formant une troupe de théâtre de rue. Rêvant de devenir comédiennes, danseuses et chanteuses, elles défient leurs familles et toute la communauté avec leurs performances. Tourné sur 4 années, Les Filles du Nil suit le voyage de ces adolescentes pour devenir des femmes libres.

La projection du film sera précédée d’une démonstration de danse derviche.

 espace malraux grande salle

 

22:00

CONCERT DE DESERT STREET

Un mélange de musique unique, portant en elle l’essence des traditions marocaines et sahariennes, Gnawa, Chaabi ainsi que l’influence du Rock, du Blues, du Funk et du Flamenco.

LA BASE scène ouverte

En partenariat avec Chambéry Solidarité Internationale