Un soir de Noël, un homme déprimé décide de se jeter dans la rivière après avoir perdu une grosse somme d’argent. Un ange va l’aider… Dans ce parfait conte de Noël sur fond de tragédie optimiste, on suit avec délectation le couple James Stewart-Donna Reed (qui livre une partition parfaite). La vie est belle !
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it's a wonderful film
Et puis comment parler de La Vie est belle sans évoquer la présence toute en retenue et en fragilité de l’inénarrable James Stewart ? Cet acteur, qui a su s’intégrer à merveille dans l’univers de cinéastes aussi singuliers qu’Anthony Mann, Alfred Hitchcock ou encore John Ford, révélant ainsi une capacité d’adaptation prodigieuse, transperce ici littéralement l’écran et nous offre une palette d’émotions assez incroyable ; n’oublions pas qu’il avait déjà incarné le héros “capraien” avec la même excellence dans Vous ne l’emporterez pas avec vous et surtout Mr. Smith au Sénat. Le couple qu’il forme avec la délicieuse Donna Reed, participe vigoureusement à l’émotion qui nous submerge tout au long de la vision du film. Et quand ceux-ci sont accompagnés de toute une ribambelle de seconds couteaux aussi savoureux les uns que les autres, on ne peut que s’incliner devant la justesse et la variété du casting.