Après son internement à l’asile, Vincent Van Gogh s’installe à Auvers-sur-Oise chez le docteur Gachet, amateur d’art. Les derniers jours du peintre sont marqués par les relations conflictuelles qu’il entretient avec son frère Théo et sa santé mentale vacillante. Il devient l’amant de Marguerite, la fille de son hôte, mais celle-ci comprend vite qu’il ne l’aime pas, que seul son art le fait vivre.
Présenté lors du festival Lumières, cette nouvelle copie restaurée ressort à l’occasion des 30 ans du film.
On en parle
« Conçu dans la souffrance et la colère, fruit d’un tournage émaillé de nombreux incidents et conflits, Van Gogh est un chef-d’œuvre où se succèdent les moments de désespoir et de douceur, les plages de bonheur (le déjeuner dominical chez les Gachet), de sensualité et d’abandon (la nuit au bordel) avec les moments de doute et de violence. Pialat atteint au pictural sans jamais sombrer dans le pittoresque, au naturel en évitant les écueils du naturalisme. » Olivier Père – Arte
« Van Gogh, c’est un type, il est sur le quai de la gare, il prend le train pour Auvers. Il a cent tableaux à peindre, trois mois à vivre, il s’appelle Van Gogh et il n’en a rien à foutre. » Maurice Pialat