And so you see… our honourable blue sky and ever enduring sun... can only be consumed slice by slice...

17-18

danse

VE 26 JAN 20:00

SA 27 JAN 17:00

théâtre charles dullin

Robyn Orlin est une des plus célèbres chorégraphes du continent africain. Surnommée en Afrique du Sud « l’irritation permanente », elle ne cesse de décrire la réalité conflictuelle de son pays. Elle interroge ici son histoire, le fait colonial, les tabous et les violences sexuelles, mais aussi notre regard de spectateurs occidentaux. Jouant avec le Requiem de Mozart, elle dédie un solo à un jeune interprète de Soweto, danseur et acteur, obèse, chrétien, homosexuel et guérisseur traditionnel ! Tout en rondeurs dévoilées, rires et moments de grâce, Albert Silindokulhe Ibokwe Khoza nous emmène dans un voyage au pays des transgressions. Un voyage dont il nous fait tour à tour voyeurs et acteurs, dont nous ressortirons bousculés, émus, en mouvement.[films_malraux title= »robyn orlin : repères biographiques »]Née en 1955 à Johannesburg, Robyn Orlin a suivi les cours à la London School of Contemporary Dance de 1975 à 1980, puis ceux de la School of the Art Institute of Chicago de 1990 à 1995, où elle obtient un master. Elle a présenté sa première performance à Johannesburg en 1980. Surnommée en Afrique du Sud “ l’irritation permanente ”, elle relève, à travers son oeuvre, la réalité difficile et complexe de son pays. Elle y intègre diverses expressions artistiques (texte, vidéo, arts plastiques…), afin d’explorer une certaine théâtralité qui se reflète dans son vocabulaire chorégraphique. On lui doit notamment Daddy, I’ve seen this piece six times before and I still don’t know why they’re hurting each other (1999) qui a obtenu le Laurence Olivier Award de la réalisation la plus marquante de l’année et We must eat our suckers with the wrappers on, pièce sur les ravages du SIDA en Afrique du Sud. De septembre 2005 à la fin 2007 Robyn Orlin a été accueillie en résidence au Centre national de la Danse de Pantin. Elle a mis en scène L’Allegro, il penseroso ed il moderato de Haendel à l’Opéra national de Paris, dont la première a eu lieu le 23 avril 2007. Dressed to kill… killed to dress … pour des Swenkas sud-africains, a été créée en février 2008 au Festival Dance Umbrella de Johannesburg et a été présenté en tournée européenne (Paris, Liège, Luxembourg, Bruxelles, Vienne …) Robyn Orlin a créé une mise en scène de Porgy & Bess à l’Opéra Comique à Paris en juin 2008. Walking next to our shoes… intoxicated by strawberries and cream, we enter continents without knocking… met en scène les chanteurs de la chorale Phuphuma Love Minus et a été créée en février 2009 au festival Dance Umbrella de Johannesburg et reprise dans le cadre du Festival Banlieues Bleues au Théâtre Gérard Philippe de Saint Denis. En septembre 2009 Robyn Orlin a crée une pièce au Louvre, avec huit gardiens du musée : Babysitting Petit Louis. En 2010 elle crée un solo avec le danseur de hiphop Ibrahim Sissoko : Call it… kissed by the sun… better still the revenge of geography et reprend Daddy… au festival Les Hivernales à Avignon et à la Grande Halle de la Villette à Paris. En 2011 elle crée …have you hugged, kissed and respected your brown Venus today ? une pièce avec cinq chanteuses/actrices, qui parle de l’histoire de Sara Baartman, la vénus noire. Beauty … a été créée dans le cadre de la Biennale de Lyon en septembre 2012 et fut le spectacle d’ouverture de la saison Sud Africaine en mai 2013 au Théâtre National de Chaillot. « At the same time … » a été créée au festival d’Avignon 2014 avec les danseurs de l’Ecole des Sables et reprise en tournée. Sa prochaine pièce, un solo pour Albert Khoza, sera créée au Festival de Montpellier en juin 2016 et reprise au Théâtre de la Bastille à l’automne 2016. Robyn Orlin a été nommée Chevalier dans l’Ordre National du Mérite le 28 février 2009 par Denis Pietton, Ambassadeur de France à Johannesburg et nommée Chevalier des Arts et Lettres par la Ministre de la Culture en 2015.

un projet de Robyn Orlin danseur Albert Silindokuhle Ibokwe Khoza costumes Marianne Fassler lumière Laïs Foulc