Chunky Charcoal
arts du geste
festival utoPistes
MA 26 AVR 19:30
ME 27 AVR 20:30
Sébastien Barrier, grand bonimenteur à l’humour acide, immense générateur d’énergie, nous entraîne dans un labyrinthe de paroles dites, lues, chantées. Derrière lui, un dessinateur relève, classe, trace, dessine en mots ce qui est dit, fil d’Ariane graphique qui révèle peu à peu la cohérence d’un propos poétique et tendre sur la vie, le quotidien et la perte. Une expérience généreuse et hautement humaine. La suite en bas de la pageChunky Charcoal « Où il est question de perte, de ce que nous pouvons, craignons, risquons de perdre, de ce que nous avons déjà perdu, de ce que nous perdons, de tout ce que nous perdrons. Où il est question de se perdre, pour, parfois, se retrouver. De labyrinthe, de cheminement, de hasard voire d’accident. Où il est aussi question de perdition, d’addictions, de planètes. Nos addictions sont des planètes. » Sébastien Barrier Devant une page blanche de neuf mètres par trois, la parole de Sébastien Barrier, convie, rassure, accueille. C’est un peu comme le début d’un récit, d’une fable. Un peu, aussi, comme une sorte de messe païenne. Ce sont les premiers mots d’un retour de chasse, une tentative d’explication de la journée, des mois passés, des expériences vécues ces derniers temps. C’est en outre l’occasion de dresser la liste de ce que nous perdrons, peut-être ou sûrement, un jour. Benoît Bonnemaison-Fitte Benoît Bonnemaison-Fitte, affairé sur la page, inscrit, relève, classe, trace, dessine en mots, noircit, garde des traces et rend visible ce qui est dit. Témoignage graphique qui organise et répand le chaos d’une pensée en train d’éclore. Il offre, très vite, un nouveau texte, augmenté, déformé, tronqué, où les mots entrent en voisinage, s’assemblent et se répondent, multipliant à l’infini les lectures possibles. Nicolas Lafourest Dans les méandres de cette parole qui prend forme, la musique de Nicolas Lafourest imprime son propre itinéraire, exacerbant la sensibilité des mots. Impossible de ne pas voir ce qu’elle fait à la parole. Elle l’implique de manière grave, anecdotique, chantante, mélancolique, implorante, rassurante ou engagée. Elle en fait la matière d’un prêche, le synopsis d’un flm, la structure d’une ode. Un poème. Aller en haut de la page
de Sébastien Barrier, Benoît Bonnemaison-Fitte, Nicolas Lafourest création lumière Jérémie Cusenier régie lumière Jérémie Cusenier régie son Jérôme Teurtrie production Sébastien Barrier production déléguée l’Usine, Scène conventionnée pour les arts dans l’espace public coproductions Le Grand T, Théâtre de Loire-Atlantique, Nantes, Le Channel, Scène nationale de Calais, Espace Malraux scène nationale de Chambéry et de la Savoie, L’Usine Scène conventionnée pour les arts dans l’espace public, Tournefeuille/Toulouse Métropole, Le Cratère – Scène nationale d’Alès, Théâtre L’Aire Libre, Saint-Jacques de la Lande remerciements l’Usine, la compagnie Baro d’Evel, le Théâtre Garonne, Chloé Gazave, Jérémie Cusenier, Loïc Lassale, Lena Pasqualini et Catherine Blondeau pour leurs soutiens