Pesadilla 1 Manuela Giusto

Pesadilla

17-18

danse acrobatique somnanbule

Jeune public

JE 01 FÉV 20:00

VE 02 FÉV 20:00

théâtre charles dullin

Aux croisements du burlesque et de l’étrange Pesadilla («cauchemar» en espagnol) raconte la fragilité d’un personnage partagé entre un rêve les yeux ouverts et une vie les yeux fermés. Piergiorgio Milano, vu (entre autres) chez James Thierré, Sidi Larbi Cherkaoui et David Zambrano, revisite le clown par le prisme de la danse avec une extravagance et une inventivité folle. Un théâtre d’aujourd’hui où le corps et la poésie ont toute leur place.[films_malraux title= »le mouvement »]« Pesadilla » se nourrit du mouvement tout en sortant du cadre conventionnel de la danse contemporaine en s’associant au cirque contemporain et en accointances avec l’univers du clown. Roulade, glissade, remontée en arche, chute, ligne, densité, tension, forme, acrobatie, fulgurance, ralenti, suspension, animalité féroce ou drôle, équilibre, descente au sol, accident, rebondissement, position immobile… Le vocabulaire du spectacle se compose dans une continuité de danse, de cirque et théâtre. En effet, je cherche à explorer et à assouplir la frontière entre la danse, l’acrobatie et le théâtre. Les silhouettes de dessins animés sont pour moi une grande source d’inspiration, leurs capacités à se transformer, la possibilité d’un corps partagé entre une « explosivité » sans limite et une plasticité de la forme au delà du naturel. Ce solo travaille autour de la question : Comment habiter le mouvement en passant par les extrêmes? Pour y trouver les ruptures qui libèrent de la tension et suscite le rire. Les intentions théâtrales apparaissent dans des changements d’états et d’énergies, incarnées dans des corps en pauses et en accélérations. J’aime revisiter le clown par le prisme de la danse. Je m’attache à trouver un langage théâtralement compréhensible sans perdre la beauté et l’émotion que le geste dansé est capable de transmettre. L’erreur, le vide, questionne ici non pas le rapport du personnage au public, mais le rapport entre le personnage et sa propre vie. Dans cet univers, nous sommes tous des clowns. Nous avons tous un public imaginaire qui nous regard, c’est le monde où nous vivons. Cette part de « réel » avec laquelle nous nous s’arrangeons au quotidien, celle à qui nous aimons nous donner à voir comme invincible, mais nous devons toujours à un moment donné nous confronter à l’impossibilité de réussir à dompter totalement ce « réel »… et avant d’ y renoncer, nous cherchons souvent la solution au problème en déclenchant d’autres problèmes. Et c’est aussi de la que naît le burlesque.

mise en scène/chorégraphie/concept Piergiorgio Milano interprétation Piergiorgio Milano, Nicola Cisternino aide à la dramaturgie Elsa Dourdet, Florent Hamon création lumière Simone Fini création sonore Florent Hamon, Piergiorgio Milano régie son et lumière Luca Carbone production Giovanna Milano diffusion Estelle Saintagne / Bureau Acolytes un grand merci à Elena Burani, Lucia Ferina, Claudio Stellato, Nicanor Tati D’elia, Florencia Demestri, Samuel Lefauvre, Julien Vitecoq, Boris Gibe, Sabina Scarlat, Le Garage29, Michele Meneghini production Fondazione musica per Roma coproduction Les Halles De Schaerbeek (Bruxelles), Festival Torino Danza (Italie), réalisé avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles administration Teatro della Caduta (Torino) avec le soutien de ERT- Fondazione Emilia Romagna Teatro (Modena), Le Prato Pôle National des arts du Cirque (Lille, France), Théatre le Marni (Bruxelles), Progetto Corpi eVisioni Teatro Asioli di Correggio (Reggio Emilia), Espace Périphérique Parc de la Villette (Paris), Fondation Piemonte dal vivo, Flic Ecole de cirque de Turin, Kilowatt Festival San Sepolcro (Arezzo), Anghiari dance Hub Anghiari(Arezzo), Centre international de création des arts du Cirque Espace Catastrophe (Bruxelles), Le Garage 29 (Bruxelles)