Monsieur Tokbar nous invite en Turakie, ce petit pays en géographie verticale. Dans cet univers fait de bric et de broc, Michel Laubu et Emili Hufnagel nous entrainent dans une aventure poétique sur « ce drôle de sacré bazar » qu’est la mémoire.
Monsieur Tokbar accumule, recycle, fabrique du neuf avec du vieux. Des objets bien sûr mais aussi ses souvenirs. Il les égare aussi parfois, de plus en en plus souvent peut être, mais ce qu’il en fait l’emmène vers des aventures extraordinaires où il ne faudra pas qu’il oublie d’inviter le roi Arthur à son anniversaire ou de saluer Neil Armstrong qui, s’il se souvient bien, habite au coin de la rue.
Devant sa vieille motobylette, en panne d’essence, et dont il a perdu la clé, Tokbar refugié en Turakie, nous raconte cette fable douce et rêveuse sur cette mémoire qui flanche et qui… C’était quoi déjà le début de la phrase ?
