Nina Simone figure de tragédie, une statue qui chante. Lorsqu’elle dévisage le public au début des concerts, chacun se sent regardé, accusé, elle impose silence, effroi. Puis elle rit, et elle commence.

Nina Simone, née dans une famille pauvre de Caroline du Nord, aurait pu devenir concertiste classique, mais elle était noire, et elle portera toute sa vie le deuil de ce destin interdit. Elle fut plus tard une figure de la lutte des droits civiques. Il y a en elle une double nature : mélancolique et combative, que l’on retrouve dans sa musique, où perce toujours le blues, même derrière l’engagement des hymnes.

Dans ce portrait musical, chanté, parce que les morceaux de Nina Simone sont autant de réponses aux événements de sa vie et de son siècle on rencontre Ludmilla Dabo, comédienne et chanteuse, nourrie de blues, de jazz, et de la soul, et qui a reçu en partage un peu de l’âme de Nina Simone. C’est un portrait chanté où le modèle se confond avec son sujet un portrait chanté de Ludmilla Dabo en Nina Simone.

La presse en parle
Portrait de Ludmilla en Nina Simone
France Culture
Ludmilla et Nina, femmes de combat
ScènesWeb.fr
Avignon, gros plan
La Terrasse