Moya

Zip Zap Circus

cirque

5 ans +

Jeune public

1:00

33 / 17 réduit / 8 – 15 ans / 24 carte malraux

ME 20 NOV 20:00

JE 21 NOV 20:00

VE 22 NOV 20:00

SA 23 NOV 18:00

espace malraux

grande salle

JE 21 NOV

14:30

espace malraux

grande salle

Installée au Cap en Afrique du Sud, l’école de cirque social Zip Zap révèle depuis plus de 30 ans de jeunes talents. Sa philosophie : le cirque, comme levier d’épanouissement et d’émancipation. Avec Moya, la compagnie célèbre le rêve de Nelson Mandela d’une nation arc-en-ciel composée de onze langues et cultures pouvant s’unir harmonieusement. Sur scène, les dix artistes racontent leur envie d’évasion et de rencontre, d’accomplissement et de fraternité. Jonglage, roue cyr, trapèze, tissu, portés acrobatiques et danses (iconiques pantsula et gumboots !) composent un cirque généreux, coloré et engagé.

 

LA PRESSE EN PARLE

« Spectacular performance interwoven with a heartwarming story of how the organisation is transforming lives through artistry. »

Daily Maverick, Sarah Hoek 

Brent van Rensburg
mise en scène
Adele Blank
chorégraphie

Josh Hawks composition musicale
Adele Blank chorégraphie
Catherine Lourioux création costumes
Beaura Jacobs assistanat costumes
Simon Rutten création lumière
Mosuli Ntshonga technique
Daniel Galloway, Elizabeth Barnard-Scott, Xavier Gobin production
Chris Bakalanga, Jason Barnard, Janine Cornelius, Riaan Cornelius, Nceba Gongxeca, Blake Hellaby, Sabu Jiyana, Zolani Mahola, Mohau Mohahloli, Lumunyano Mzi, Dane Paris, Lee Thompson, Luvo Tamba, Lance Vezz Fortuin, Buddy Wells musique

Jason Barnard, Luqmaan Benjamin, Bridgette Berning, Jacobus Claassen, Masizakhe Kovi, Vuyani Lottering, Akho Narwele, Phelelani Ndakrokra, Matthew Risk, Lukhanyo Samson circassien

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Production Zip Zap Circus

Coproduction Productions Hors Jeu, Points communs – Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise / Val d’Oise

Avec le soutien de l’Institut Français

et de l’ADAMI

La compagnie

Zip Zap Circus est la compagnie professionnelle prolongeant l’école de cirque social Zip Zap, qui utilise les arts du cirque comme moyen de transformation sociale. La méthodologie du cirque social repose sur l’idée que le cirque est un outil et non une fin. L’apprentissage technique est secondaire et l’objectif premier est d’impliquer et de créer du lien avec les participants. Les fondamentaux favorisant cet objectif sont l’absence de préalables académiques, l’absence de préalables sociaux et culturels, la facilité de mise en place des activités, l’attrait du spectaculaire, du risque, du danger, présence du rire, de la fantaisie, de l’entraide, de la convivialité, les implications des corps dans le respect de leur diversité. Au fil de leur pratique, les arts du cirque favorisent l’estime de soi, la conscience corporelle, la  persévérance, l’expression, la concentration, l’engagement à trouver sa place et son talent, la tolérance, le respect de l’autre et la collaboration. C’est un puissant vecteur de cohésion sociale et de positivisme, alliant les bienfaits des pratiques physiques, artistiques et créatives, conciliant sport et culture pour donner aux jeunes les moyens de libérer leur potentiel, acquérir des compétences de vie, poursuivre leurs rêves, promouvoir la cohésion sociale et construire leur carrière. Travaillant avec une communauté diversifiée d’enfants de tous les milieux, Zip Zap dispense 9 formations pour ses 3 000 bénéficiaires, depuis les classes loisirs données dans les bidonvilles mêmes, jusqu’aux programmes jeunesse et préprofessionnel se déroulant dans le gymnase et les salles équipées de l’Académie Zip Zap, située dans le quartier de Salt River à Cape Town. Par une panoplie de dispositifs allant de l’entière gratuité des formations pour tous, à la couverture des  transports puis des besoins vitaux pour les plus démunis, l’école de cirque parvient ainsi à réintégrer socialement des milliers d’enfants et jeunes adultes en leur redonnant le goût et la satisfaction de l’effort. Toute une génération d’artistes a également atteint un niveau professionnel qui leur permet de gagner leur vie, et même de générer des revenus qui reviennent à l’école de cirque social dont ils sont issus, dans une dynamique de cercle vertueux. Les artistes de Moya en sont les fiers représentants.

 

 

Le spectacle

Moya explore et célèbre l’héritage unique de l’Afrique du Sud dans un spectacle acrobatique multicolore, illustrant le rêve de Nelson Mandela d’une nation arc-en-ciel composée de 11 langues et cultures pouvant s’unir harmonieusement dans une coexistence pacifique. « Moya » est un terme zoulou – une des langues d’Afrique du Sud – qui signifie Esprit, Air, Âme et Vent. C’est ce qui rend une personne unique, sa propension à se projeter et à se construire. « Moya » est donc un bien sacré, la richesse de chaque individu, un moteur de vie capable d’engendrer des merveilles, de réaliser ses désirs et de faire ressortir le meilleur des personnes. Ce terme est intimement lié au concept « Ubuntu », humanité en isiXhosa – une autre langue d’Afrique du Sud – qui défend que la vie d’autrui est au moins aussi importante que la sienne propre, maxime sur laquelle repose toute la philosophie de l’école de cirque social Zip Zap. Implantée au Cap depuis 30 ans, cette école utilise les arts du cirque comme levier d’épanouissement et d’émancipation pour la jeunesse sud-africaine en proie à la précarité et la violence. Ils sont aujourd’hui 3 000 bénéficiaires directs, dont beaucoup vivent en bidonville, ont connu la rue, et sont confrontés à des obstacles qui empêchent leur construction personnelle. Le spectacle met en scène dix jeunes artistes diplômés, racontant leurs histoires individuelles et faisant écho au destin de la nation entière, dans un univers qui leur est donc familier et parfois douloureux, pour conclure par le triomphe de la volonté humaine sur l’adversité, métaphore du travail de Zip Zap. Le spectacle utilise un éventail impressionnant de techniques de cirque (sangles aériennes, roue cyr, jonglage, balles rebonds, tissu, banquine, trapèze, portés, équilibre) pour révéler les personnages, raconter leurs envies d’évasion, de rencontre, d’accomplissement et de fraternité, ainsi que de nombreux style de danse, de la « Pantsula » à l’acro-danse, en passant par la « Gum Boots », phénomène culturel né dans les mines d’Afrique du Sud, quand les travailleurs harassés dansaient en créant ces rythmes avec leurs bottes en caoutchouc pour se détendre après de nombreuses heures exténuantes sous terre. Moya est une célébration colorée de la diversité de l’Afrique du Sud, c’est l’esprit et l’énergie tangibles de l’Afrique qui vivent dans ses habitants, c’est le fil d’or qui relie une tapisserie de cultures. Avant cette présente version sur scène, Moya fut un film acrobatique réalisé en pleine pandémie, chorégraphié, dirigé, filmé et monté par Sabine van Rensburg et Brin Schoellkopf, qui a remporté de nombreuses distinctions.