La Grande Marée

Simon Gauchet / L’École Parallèle Imaginaire

théâtre

13 ans +

1:50

25 / 12 réduit / 8 –15 ans / 18 carte malraux

ME 11 DÉC 20:00

JE 12 DÉC 20:00

théâtre charles dullin

Larguez les amarres. Avec notre nouvel artiste associé Simon Gauchet et son équipage, nous partons à la recherche de l’Atlantide, cette cité engloutie sous la mer… Passionnés par cette légende, des chercheurs allemands ont tenté de la retrouver en 1989. Mais la chute du mur de Berlin a mis un terme à leur fabuleux projet. La Grande Marée imagine aujourd’hui la suite de leur aventure.

Dans un décor fait de cordages et de toiles peintes d’opéra, le théâtre se vit ici comme une expédition. Comédiennes et comédiens ont eux- mêmes arpenté les grottes marines du Cap Fréhel, traversé la baie du Mont-Saint-Michel, ou dormi dans un site mégalithique pour construire joyeusement cette histoire. Dans ce récit rythmé, entre rêve et réalité, Simon Gauchet confirme le bienfait des utopies.

LA PRESSE EN PARLE

« La mise en scène de Simon Gauchet est celle d’un compositeur de visions, un travail qu’il mène en artisan soucieux de conjuguer l’image, le son et le rythme. […] une certaine idée du bonheur se partage au Théâtre de la Bastille. Ce détail n’a l’air de rien ? Il est la signature du spectacle. »

Le Monde, Joelle Gayot

« D’une sensibilité et d’une délicatesse rares, dans leur ambition comme dans leur exécution, ces pérégrinations se montrent capables d’ouvrir des perspectives poétiques et intellectuelles, jusqu’à faire de l’imaginaire la porte d’entrée pour transcender le réel, pour, dans une toute-puissance quasi enfantine a toujours intrigué Simon Gauchet, rendre le monde plus profond, malléable et beau qu’il ne l’est. »

Sceneweb, Vincent Bouquet

« Une quête passionnante, remarquable, philosophie et poétique »

Le Figaro, Anthony Palou

« La scène devient radeau de poésie où réfléchir les tempêtes du monde. »

La Scène, Marie Plantin

Simon Gauchet mise en scène
Olivier Brichet, Simon Gauchet scénographie
Écriture et dramaturgie collective à partir du texte de Martin Mongin

Gaël Baron, Yann Boudaud, Rémi Fortin, Cléa Laizé jeu

Éric Didry collaboration artistique
Constantin Rauer conseil scientifique
Nathanaëlle Le Pors assistanat à la mise en scène
Joaquim Pavy musique
Léa Gadbois Lamer assistée de Lara Manipoud, Sandra Breiner et Marine Baney costumes et textiles
Olivier Brichet et Clémence Mahé construction
Manuel Coursin son
Manuel Coursin et Marine Iger (en alternance) régie son
Claire Gondrexon lumière
Claire Gondrexon et Anna Sauvage (en alternance) régie lumière
Ludovic Perché et Lucile Réguerre (en alternance) régie générale et régie plateau
Grégoire Le Divelec et Anaïs Fégar – HECTORES production
Céline Aguillon diffusion
Frédérique Payn accompagnement et conseil

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Production L’École Parallèle Imaginaire

Coproduction Le Théâtre de Lorient – Centre dramatique national ; le Canal – Théâtre de Redon ; la Comédie de Caen – CDN de Normandie ; la Passerelle – Scène nationale de Saint-Brieuc ; le Théâtre de la Bastille ; le Grand T – Théâtre de Loire-Atlantique ; la saison culturelle de Dinan Agglomération ; la Communauté d’agglomération Mont-Saint-Michel – Normandie ; les Théâtres de Saint-Malo

Avec le soutien du fonds d’insertion de l’École du TNB et de Malraux, scène nationale Chambéry Savoie

Remerciements Brigitte Salino, Blanche Ripoche, Mathilde Modde, Hubertus Bierman, Serge Grispoux, Apostolos Stylianopoulos et Marta Fortes Vilaltella de l’Atlantis Dive Center, le Théâtre National de Bretagne, l’Opéra de Rennes, Le Festival International de Théâtre de Milos

Une expédition

En 1989, un petit groupe de philosophes de l’université de Berlin organise une ambitieuse expédition maritime à la recherche de l’Atlantide, convaincus que l’engloutissement de la cité mythique se trouve à l’origine de notre fascination inconsciente pour la fin du monde. Mais qu’est-il advenu de ce voyage ? Nul ne le sait. Plus de trente ans après, Simon Gauchet et ses acteur.rice.s partent sur les traces de cette expédition. Ils parcourent aussi bien le réel que le temps et les rêves… Leur quête les rapproche inéluctablement de la Cité engloutie. La Grande Marée est un véritable voyage métaphysique au cœur de l’intime et de l’inconscient collectif à travers le mystère de l’Atlantide qui fait écho aux bouleversements que nous connaissons aujourd’hui.

 

Un processus

Pour bâtir La Grande Marée, 7 immersions ont été mise en place entre janvier 2022 et septembre 2023. Ces immersions sont des temps de « dramaturgie incarnée ». L’écrivain Martin Mongin, le metteur en scène Simon Gauchet ainsi qu’un acteur ou une actrice du projet, ont expérimenté une exploration pendant une semaine d’une géographie à la fois réelle et intime, à la recherche de l’expédition de 1989 mais aussi de ce qui est enfoui en et hors de nous. Ces résidences font naître des expériences et souvenirs communs, peut-être des récits situés et une façon d’écrire du théâtre en marchant dans les rochers. Ensemble, ils ont arpenté les grottes marine du cap Fréhel, parcouru la baie du Mont-Saint-Michel par grande marée, dormi dans le site mégalithique de Saint-Just, plongé dans la caldeira de Santorin, sondé la barre d’Étel, visité la grotte de Cougnac, ou encore exploré la plaine de la Crau. Ces expériences immersives ont permis de tisser la dramaturgie du spectacle, en écrivant à partir des expériences et lieux arpentés.

 

Le spectacle

La Grande Marée prend la forme d’une série d’exploration enchâssées, de visions qui questionnent chacune à sa façon notre rapport à la mémoire et à l’englouti. Ces récits d’exploration se déroulent à différentes époques mais pourtant liées les unes aux autres. Ces expéditions arpentent une géographie réelle mais également une géographie imaginaire, celle des rêves. Il invite les spectateur.rices à poursuivre le spectacle les nuits qui suivent, les yeux fermés. Quel est le motif secret qui permet de relier, par-delà le temps et l’espace, ces différentes quêtes ? Ce lieu originel et inaccessible, cette camera obscura, cette grotte primitive où nos ancêtres peignaient des images sur la pierre, ne serait-ce pas tout simplement le théâtre ? De tout temps, les théâtres ont été des lieux où l’on représente ce qui ne peut pas l’être. Aussi pour donner chair à ce grand voyage impossible, La Grande Marée déploie un dispositif scénographique singulier constitué de toiles peintes. Collectée dans plusieurs théâtres et opéras européens, chaque toile est issue d’autres spectacles et fabrique une généalogie de la représentation. Ces images mouvantes se dévoilent, s’imbriquent, chutent et s’élèvent comme de multiples strates de réalité qui s’entrechoquent. 

Simon Gauchet

Simon Gauchet travaille comme acteur, metteur en scène, et scénographe. Après un passage à l’École des Beaux-Arts de Rennes, il entre à l’École Supérieure d’Art Dramatique du Théâtre National de Bretagne dont il sort diplômé en 2012.

En tant que metteur en scène et scénographe, il signe depuis 2004 une dizaine de travaux et de performances dans toute l’Europe : L’Expérience du feu (2014, créé au festival Mettre en scène – TNB), Pergamon Altar (étude chorégraphique pour trois danseurs mêlant danse et archéologie) créé en 2015 au Musée des Beaux-Arts de Rennes et au Théâtre de la Ville de Paris. En 2016, il crée la performance participative Le Musée recopié où il convie 150 personnes à recopier le Musée des Beaux-Arts de Rennes. Il pilote également le projet du Radeau Utopique, une expédition en radeau à la recherche de l’île d’Utopie. Il crée Le Projet Apocalyptique d’après Saint-Jean et Günther Anders au TNB et au CDN de Lorient à l’occasion du Festival Mettre en Scène 2016. En 2018, il est lauréat 2018 de la villa Kujoyama pour y mener le projet L’Expérience de l’arbre créé en 2019 au festival du TNB. Il co-pilote la préfiguration du théâtre municipal de Bécherel, ainsi que le projet de sentier-fiction Le Pays. Il invente également avec l’ÉPI le projet de territoire Paradise Fest à Remouillé. Comme regard extérieur et scénographe, il participe à la création collective du spectacle Le Beau Monde.

En tant qu’acteur, il a travaillé avec Eric Lacascade, Stanislas Nordey, Eric Didry, Yves-Noël Genod, François Tanguy, Thomas Jolly, Benjamin Lazar et Bernard Sobel.

Il est le co-créateur de l’École Parallèle Imaginaire, une structure utopique mêlant transmission, expérimentation et production d’œuvres qui a notamment produit l’ensemble des spectacles précités.

 

 

L’équipe de l’École Parallèle Imaginaire est inquiète, et solidaire des acteur-ices des secteurs de la culture, du sport et de l’égalité en Pays de la Loire.

La Région Pays de la Loire a annoncé des coupes budgétaires s’apparentant à un plan social sans précédent : 73% pour la culture, 74% pour le sport et 90% pour l’égalité. Cela va affecter l’ensemble des acteur-ices du secteur culturel de la Région (toutes structures confondues), mais également le tissu sportif local, les projets visant à lutter contre les inégalités Femme/Homme ou les violences sexistes et sexuelles, les missions locales d’insertions ou encore le Planning Familial. Nous invitons donc tou-tes celles et ceux qui se sentiraient concernées par cette situation à signer la pétition.