Un prince de Hombourg

Robert Cantarella

théâtre

15 ans +

2:20

25 / 12 réduit / 18 carte malraux

JE 30 JAN 20:00

VE 31 JAN 20:00

espace malraux

grande salle

La veille d’une bataille, le Prince de Hombourg est en pleine crise de somnambulisme. Dans la confusion, il n’écoute pas les instructions : attendre le commandement du chef de l’armée pour attaquer. Alors il lance l’assaut, remporte la victoire, mais contre les ordres reçus. Devra-t-il payer de sa vie son indiscipline ? Avec cette création inspirée de la pièce de Kleist, le metteur en scène Robert Cantarella et l’auteur Stéphane Bouquet font résonner avec notre époque les errances, les lâchetés, mais aussi les exploits et les insoumissions du jeune prince. Ce dernier a beau être le protagoniste principal de la pièce, il n’a rien d’un héros au sens classique du terme puisque tout semble lui échapper. Sur scène, une distribution d’exception, menée par une figure du cinéma, du théâtre et de la chanson, Nicolas Maury.

 

LA PRESSE EN PARLE

« Robert Cantarella signe une mise en scène virtuose de la pièce de Heinrich von Kleist, modernisée par Stéphane Bouquet, avec le comédien dans le rôle-titre, d’une plasticité prodigieuse. »

Le Monde

Robert Cantarella mise en scène
Heinrich von Kleist texte
Stéphane Bouquet adaptation et écriture

Nicolas Maury, Bénédicte Amsler Denogent, Johanna Korthals Altes, Christian Geffroy Schittler, Jean Louis Coulloc’h, Robert Cantarella jeu

Sylvie Kleiber scénographie
Maud Nguyen Huynh et Etienne Goussard assistanat scénographie
Anouk Werro et Brian Aubert assistanat mise en scène
Philippe Gladieux lumières
Constance de Corbière et Sandrine Rozier costumes
Noémie Colin et Lucie Laporte assistanat costumes
Alexandre Meyer musiques
Antoine Pirotte vidéo
Soleiman Chauchat régie générale

Gildas Goujet régie lumières

Philipp Skuza régie vidéo

Anna Soret assistanat en tournée

Anna Ladeira (Le Voisin, Suisse) et Martin Lorenté (Cyclorama, France) administration et production

-

Production Compagnie R&C et Suite Suisse

Coproduction Théâtre Vidy-Lausanne, Théâtre Saint Gervais Genève, Malraux – Scène nationale Chambéry Savoie, Manège Maubeuge

Avec le soutien de Loterie Romande, Fondation Leenaards et Fondation Ernst Göhner
La compagnie R&C est conventionnée par la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Occitanie (Ministère de la Culture) et reçoit le soutien de la Ville de Pézenas.

Le Prince de Hombourg

La veille d’une bataille, le Prince de Hombourg est en pleine crise de somnambulisme. Dans la confusion, il n’écoute pas les instructions : attendre le commandement du chef de l’armée pour attaquer. Alors il lance l’assaut, remporte la victoire, mais contre les ordres reçus. Devra-t-il payer de sa vie son indiscipline ? Avec cette création inspirée de la pièce de Kleist, le metteur en scène Robert Cantarella et l’auteur Stéphane Bouquet font résonner avec notre époque les errances, les lâchetés, mais aussi les exploits et les insoumissions du jeune prince. Ce dernier a beau être le protagoniste principal de la pièce, il n’a rien d’un héros au sens classique du terme puisque tout semble lui échapper. 

 

Le Prince de Hombourg est la dernière pièce écrite par Heinrich von Kleist. Avec ce texte, il espérait à la fois le succès public, une pension, et convaincre ses compatriotes (et parmi eux le prince régnant) qu’ils devaient à tout prix combattre Napoléon pour fonder une Allemagne libre. Une copie de la pièce est remise à la Cour en septembre 1811. Mais quelques semaines plus tard, Kleist, désespéré et sans le sou, se suicide en compagnie de Henriette Vogel, atteinte d’un cancer. La pièce sera publiée en 1821 après que l’écrivain Ludwig Tieck a fait dérober le manuscrit dans les archives de la famille régnante. Montée à Vienne, elle est interdite par les autorités, vexées de voir leur ancêtre sous un jour défavorable. Rapportant l’anecdote le poète Heinrich Heine précise : « En ce qui me concerne, je pense que c’est le génie lui-même de la poésie qui l’a écrite. »

 

Robert Cantarella

mise en scène

Robert Cantarella suit une formation aux Beaux-Arts de Marseille et devient ensuite élève d’Antoine Vitez à l’École du Théâtre National de Chaillot.

Il fonde en 1983, le Théâtre du Quai de la Gare, crée, en 1985, la Compagnie des Ours avec la volonté de faire découvrir ou redécouvrir les auteurs du XXe siècle. En 1987, c’est la création d’Inventaires de Philippe Minyana, à Nouvelles Scènes (Dijon). La pièce marque le début d’une amitié et d’un compagnonnage avec l’auteur, dont Robert Cantarella monte successivement une dizaine de pièces. Depuis 1989, Robert Cantarella a mis en scène des pièces aussi bien classiques que contemporaines, notamment les auteurs Henry Bernstein, Noëlle Renaude, Nören, Cervantès, Jean-Luc Lagarce, Jane Bowles, Tchekhov, Shakespeare, Strindberg, Garnier, etc. Il est nommé directeur du Centre Dramatique National de Dijon en juillet 2000 puis co-directeur du 104 en 2005.

Aujourd’hui, il continue de commander des nouveaux textes, à Christophe Honoré, Noëlle Renaude, Stéphane Bouquet, Alban Lefranc et est lui-même l’auteur de performance comme Faire le Gilles sur les cours de Gilles Deleuze. Depuis 1993, Robert Cantarella exerce également une activité régulière de formation tant en France qu’à l’étranger notamment à Los Angeles, Berlin, Cannes, Avignon, Rabat, Lausanne. Robert Cantarella est responsable du Master Théâtre (mise en scène et scénographie) à la Manufacture de Lausanne). Il collabore régulièrement avec des revues littéraires, théoriques ou poétiques comme Vertigo, Lignes, Fusée, Communication, Frictions, If.

En 2004, il publie sa première œuvre de fiction : Le Chalet aux éditions Lignes dirigées par Michel Surya et réalise en 2005 un premier documentaire Carrosserie. Il réalise plusieurs moyen métrages et prépare son premier film long métrage.

 

Stéphane Bouquet

adaptation et écriture

Stéphane Bouquet a publié plusieurs livres de poésie ou autour de la poésie (Les derniers en date, Vie commune, Le Fait de vivre, La Cité de Paroles). Il est aussi l’auteur de quelques récits (dont Agnès & ses sourires). Il a proposé une traduction de divers poètes américains, de tendance à la fois lyrique et urbaine, dont Paul Blackburn, James Schuyler et trois livres de Peter Gizzi.