Ballin Mudson, directeur d’un casino, prend sous sa protection Johnny Farrell, après l’avoir sauvé d’une mort certaine…
Comment la flamboyante chevelure rousse de Rita Hayworth nous reste-t-elle à l’esprit alors que ce Gilda est un film noir (et blanc) ? Dans ce monde d’hommes sadiques décrit par Charles Vidor, la lumière vient de LA femme fatale. Un gant qui glisse, des dialogues acérés, l’oeuvre ne ménage pas tension érotique et sadisme pur. Rita devient à jamais une déesse du cinéma, « les hommes s’endorment avec Gilda et se réveillent, déçus, avec moi ».