Ce qui me pousse à parler, à crier ? Peut-être le scandale de ces mots qui résistent et se dérobent – le sentiment aigu d’un piège, d’une toile d’araignée qui se resserre, quoi que je dise et fasse lorsque j’en parle. Des noms, il en existe trop : fêlés, geeks, malpolis, weirdos. Ils sont nombreux et ce ne sont pas les bons. Ils ont été faits pour d’autres et m’échappent, même pour dire la colère. Ou la peine, l’incompréhension, la révolte. » Loin des clichés, Florian Forestier décrit l’autisme comme une expérience sensible, une vibration du corps. Au contrôle individuel fin, l’autisme oppose ses aspérités.
À l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme.
Proposé avec Livres en Marches et en partenariat avec la librairie Garin.